Quand on se sépare, on a plusieurs possibilités. Enfin, la plupart du temps, on croit plutôt qu’on n’a pas le choix. Qu’on fait au mieux. Oui, mais c’est quoi, le mieux? Et le mieux, pour qui?
Lise Bourbeau (dont j’ai déjà parlé ici) explique que la solution pour ne pas trop souffrir, c’est de se séparer dans l’amour. C’est bien joli, mais concrètement, c’est quoi?
D’abord, il faut savoir que derrière chaque séparation, il y a un cadeau pour toutes les personnes concernées (dingue, non?), et que ce cadeau consiste la plupart du temps à se prendre en charge, à s’assumer, c’est à dire reconnaître ses talents, ses capacités, sa valeur (souvent enfouis profondément et depuis longtemps). Ensuite il faut savoir qu’une séparation, ce n’est pas un échec mais une expérience de vie qui peut nous permettre de devenir une meilleure personne (sympa, non?). Bon jusque là, ça va, mais attention, c’est maintenant que ça se corse.
L’astuce consiste à se demander: « Comment je peux apprendre à aimer dans cette situation? »… Aimer l’autre, c’est à dire l’accepter, sans le critiquer, sans en dire du mal, sans le juger (houlala, c’est dur ça, hein?) et s’aimer soi-même, c’est à dire ne pas se sentir coupable, et s’accepter tel qu’on est, entièrement (difficile aussi, hein?).
Par exemple, en ce qui concerne la séparation des biens, il est bon d’apprendre « à faire un don ». Même si on n’est pas d’accord, même si on ne trouve pas ça juste, il est plus profitable pour nous de dire « oui » aux demandes de l’autre. (Ça devient difficile à suivre, là, non?). C’est le seul moyen de s’ouvrir à l’abondance, à la créativité et d’apprendre à aimer avec un grand A. (un peu dommage d’apprendre à aimer, quand justement il est trop tard, non?). Mais c’est vrai que la rancune, la colère, la vengeance n’apportent pas grand chose, à part de la souffrance et de la peur (peur de s’engager avec quelqu’un d’autre, peur de l’avenir…). Bon, il faut savoir que les couples qui arrivent à se séparer dans l’amour sont très minoritaires, mais Lise Bourbeau (qui s’est séparée deux fois, une fois normalement, une fois dans l’amour) assure que « ça marche ». Il ne s’agit de se considérer comme une victime, ou de se sacrifier, mais au contraire faire un don d’une façon généreuse avec amour et c’est uniquement à cette condition que ça nous reviendra à un moment ou un autre. (Bon, ce serait quand même bien de savoir quand et combien?!).
Si ça vous tente, et que vous êtes prêt(e) pour le grand saut dans l’amour véritable, vous pouvez écouter son CD sur le sujet dans lequel vous trouverez beaucoup d’exemples et de cas concrets.
Personnellement, je ne suis pas fan de Lise Bourbeau, je ne la trouve pas du tout sincère dans sa démarche. C’est trop orienté égo business et marketing. En même temps, ce n’est pas la seule.
Son point de vue est toujours intéressant, comme les 5 blessures de l’âme mais elle a trop tendance à catégoriser et conceptualiser les choses.
c’est mon avis.
Merci pour votre commentaire. J’ai assisté à une de ses conférences à Paris et j’ai justement apprécié sa sincérité 😉 Après c’est sûr qu’en voulant créer des profils de personnalités, les généralisations sont un peu obligatoire et il est normal de ne pas s’y retrouver systématiquement. Ce que je trouvais intéressant dans cette idée là pourrait se résumer à dire « oui » plutôt que « non » , mais ça se discute aussi , non? 😉