Qui a confiance en soi?
La confiance en soi est une des choses les moins répandues sur cette planète. Et pour cause, c’est extrêmement facile de la perdre. Une simple phrase suffit: « je suis nulle » ou ‘j’y arrive pas » ou encore « j’y arriverai jamais » et hop le tour est joué!
Dans cette vidéo, une psychologue montre par une expérience réelle comment le mécanisme se met en place en moins de 3 minutes. C’est ce qu’on appelle l’impuissance apprise ».
Le pouvoir des croyances
Ce qui est intéressant ici, c’est qu’une croyance négative (et fausse) sur soi entraîne des conséquences réelles et qui renforcent encore plus cette croyance. Une croyance s’arrange toujours pour s’auto-valider. Celui qui se croit maladroit ne va remarquer que les gestes maladroits qu’il fait, et jamais ceux qui ne le sont pas. Celui qui se croit bête, va mettre en avant toutes les choses qu’il ne comprend pas et jamais celles qu’il comprend… ect…
Et cette auto-validation est aussi valable pour les croyances que l’on a au sujet des autres: « ma mère est comme ceci… mon mari est comme cela… ma fille fait toujours ceci…. » et ensuite on s’arrange pour ne remarquer, voir, entendre que ce qui correspond à notre croyance de départ. (cf: les dix idées qui nous rendent malheureux en moins d’une minute )
L’opinion qu’on a de soi n’a le plus souvent aucun rapport avec la réalité. Alors pourquoi ne pas décider une bonne fois pour toute d’avoir une bonne opinion de soi? Et si on enregistrait sur notre Mp3 intérieur des phrases comme: « Je vais y arriver », « Je suis sur la bonne voie », « J’ai déjà réussi plein de choses », « Il y a toujours une solution » ect… (cf: La confiance en soi par l’auto-hypnose)
Ce qui n’est pas dit dans cette vidéo, c’est que dans le même laps de temps, l’autre moitié de la classe a renforcé sa confiance en soi. Alors s’il est aussi rapide d’acquérir cette confiance en soi, pourquoi ne pas le faire tout de suite?
Pour rapidement booster ta confiance tu peux écouter ce podcast.
Et s’il suffisait de décider d’être heureux pour l’être?
Et toi, quelles sont les phrases qui t’encouragent le plus?
Crédit photo: © Marek
Excellente vidéo et cet exercice proposé est d’une vraie puissance ! Ton commentaire à suivre Valérie est tout à fait pertinent. Il est certaine que nous avons plus vite fait de nous « dézinguer » que de nous « promouvoir » mais cela débute par l’éducation reçue : les parents font plus facilement des reproches et reprennent les enfants sur ce qui ne va pas… Ils sont beaucoup plus avares lorsqu’il s’agit d’encourager l’enfant et de le féliciter quand il a réussi quelque chose ! Encore que cela change dans l’éducation actuelle mais je remarque souvent qu’on encourage beaucoup plus l’enfant en bas âge, qui fait ses premières découvertes de la vie, et que ces encouragements se tarissent au fur et à mesure que l’enfant grandit !! Alors, adulte, je n’en parle même pas ! C’est comme si on devait se débrouiller seul(e) pour reconnaitre nos actions positives et nos qualités !! Tiens, ce serait un challenge à lancer : remercier chaque jour une personne de notre entourage proche ou plus lointaine pour lui dire à quel point nous lui reconnaissons ses qualités, son savoir être et son savoir faire…
Oui tu as raison Chantal l’education est une chose importante, après la question, c’est qu’est-ce qu’on fait de ce qu’on a fait de nous? 😉
Super ! L’exercice de la vidéo est bien choisi. Il montre bien comment on peut se décourager ou au contraire se sentir encouragé. J’avoue que la musique pour moi ne marche pas bien. J’ai remarqué que mes ancrages positifs sont dans le corps : quand je n’arrive pas à faire quelque chose, je bouge, je danse, et oh miracle, je trouve une solution.
Chantal parle des reproches reçus : ça doit être ça : mes oreilles ont été suffisamment cassées pour que je n’y revienne pas !!!!
Oui, le corps et l’esprit s’influencent l’un l’autre et dans les 2 sens, on l’oublie souvent 😉
Je reviens pour dire comment j’ai trouvé cet ancrage : un jour j’étais assise dans le bus et plongée dans des pensées très négatives, où j’imaginais déjà plein de conséquences négatives à une situation, et soudain un papier est tombé par terre. Je me suis penchée pour le ramasser, et quand je me suis relevée, je me sentais bien, je ne pensais à rien, et soudain, je me suis souvenue des pensées négatives que j’avais et me suis demandée où elles étaient parties. J’avais beau chercher je ne les trouvais plus. Alors je me suis dit que c’était extraordinaire, qu’il faudrait que je me souvienne quand je deviens négative, de bouger. Et cette promesse s’est ancrée en moi naturellement.
Génial!… Quelle bonne habitude de bouger quand on se sent coincé d’une façon ou d’une autre 😉
Bonjour Valérie,
Ah ses petites phrases assassines entendue pendant l’enfance et qui nous font croire des sornettes et détruisant notre confiance en soi !
Le concept démontré pas cette psychologue est simple et criant de vérité. Donc oui, décidons d’être heureux et nous serons heureux. Mais n’est-il pas nécessaire de croire en soi un minimum pour décider d’être heureux ?
Et s’il suffisait de croire en soi pour y croire? et s’il suffisait de faire comme si on y croyait pour voir ce que ça change… et si c’était aussi simple? 😉
ou sinon pour la confiance en soi: http://www.droledemaman.com/la-confiance-en-soi-auto-hypnose/
J’aurais aimé voir cette vidéo plus tôt
Super exemple sur la confiance en soi